La carence en iode : symptômes, facteurs de risque et solutions

Carence en iode : symptômes, causes et solutions

 

Saviez-vous que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère désormais la carence en iode comme le cas le plus répandu et le plus facilement évitable de développement cognitif altéré chez les enfants dans le monde ? Au moins 30 millions de personnes sur la planète souffrent de cette maladie pourtant évitable.

L’iode est un oligo-élément et un composant essentiel des hormones thyroïdiennes, la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4). Ces hormones régulent les activités métaboliques de la plupart des cellules et jouent un rôle vital dans les processus de croissance et de développement précoces de la plupart des organes, en particulier du cerveau.

Une consommation insuffisante d’aliments riches en iode entraîne une production insuffisante de ces hormones, ce qui nuit aux muscles, au cœur, au foie, aux reins et au développement du cerveau.

Voici quelques statistiques sur les carences en iode qui pourraient vous surprendre :

  • Aux Etats-Unis, une enquête nationale d’examen nutritionnel sur la santé a révélé que les taux d’iode dans la population américaine avaient diminué de 50% au cours des 30 dernières années.
  • Plus de 96% des plus de 5 000 patients testés présentaient une carence en iode dans le cadre d’une étude clinique menée par le Dr David Brownstein, spécialiste américain de la thyroïde.
  • Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la carence en iode affecte 72% de la population mondiale.
  • En 2011, 70% des ménages dans le monde avaient accès au sel iodé.

Le terme «troubles dus à une carence en iode» a été inventé pour représenter les différents types de désordres résultant d’une carence en iode dans une population. Ces troubles peuvent tous être évités si la dose appropriée d’iode est administrée.

L’hypothyroïdie, l’augmentation du taux de cholestérol, le goitre endémique, le crétinisme, la baisse du taux de fertilité, l’augmentation de la mortalité infantile, la maladie fibrokystique du sein, l’athérosclérose et le cancer du sein sont des troubles courants résultant d’une carence en iode.


Symptômes de carence en iode

Les signes et symptômes cliniques d’une carence en iode comprennent :

  • Dépression
  • Difficulté à perdre du poids
  • Peau sèche
  • Maux de tête
  • Léthargie ou fatigue
  • Problèmes de mémoire
  • Problèmes menstruels
  • Hyperlipidémie
  • Infections récurrentes
  • Sensibilité au froid
  • Mains et pieds froids
  • Brouillard cérébral
  • Amincissement des cheveux
  • Constipation
  • Essoufflement
  • Insuffisance rénale
  • Faiblesse musculaire et raideur articulaire.

Causes de carence en iode

Lorsque l’apport en iode devient très faible, la thyroïde compense la baisse en augmentant le volume de la glande thyroïde, appelée goitre, afin d’absorber autant d’iode que possible.

À l’heure actuelle, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a fixé à 150 microgrammes la valeur nutritionnelle de référence (VNR) pour l’iode.

Les facteurs de risque potentiels pouvant entraîner une carence en iode sont les suivants :

1. Faible teneur en iode alimentaire

Les sols des zones montagneuses, telles que les Alpes, les Andes et l’Himalaya, et les zones inondées fréquemment peuvent manquer d’iode. Les aliments cultivés dans des sols déficients en iode fournissent rarement suffisamment d’iode au bétail et à la population qui y habite.

Contrairement aux nutriments tels que le calcium, le fer ou les vitamines, l’iode n’est pas présent naturellement dans certains aliments. Il est en revanche présent dans le sol et ingéré par le biais des aliments produits dans ce sol.

Au début des années 1920, la Suisse fut le premier pays à utiliser le sel de table comme vecteur d’enrichissement en iode pour lutter contre le crétinisme et le goitre endémique.

Dans les années 1970 et 1980, des études contrôlées ont montré que la supplémentation en iode avant et pendant la grossesse améliorait non seulement la fonction cognitive dans le reste de la population, mais éliminait également les nouveaux cas de crétinisme.

L’iode est obtenu principalement par l’alimentation mais peut aussi être obtenu grâce à la supplémentation en iode. Dans les aliments que l’on trouve principalement dans la vie marine, l’iode est absorbé dans le corps par la consommation de légumes et de fruits de mer.

D’autres sources de nourriture, telles que les noix, les graines, les haricots, les navets, l’ail et les oignons, sont de bonnes sources, à condition que le sol contienne des quantités suffisantes d’iode.

2. Carence en sélénium

Une carence en iode, associée à une carence en sélénium, est susceptible de conduire à un déséquilibre thyroïdien. L’une des manifestations les plus graves du déséquilibre thyroïdien est le goitre.

Chez de nombreuses personnes chez lesquelles on a diagnostiqué une carence en iode, des études ont montré que la plupart présentaient également une carence en sélénium.

La glande thyroïde a besoin de sélénium et d’iode pour produire des taux adéquats d’hormones thyroïdiennes, mais lorsqu’il existe une déficience dans l’un ou les deux, votre corps présente de faibles niveaux d’hormones thyroïdiennes. C’est pourquoi des taux adéquats d’iode sont nécessaires au bon fonctionnement de la thyroïde.

L’iode joue un rôle essentiel dans la santé de la thyroïde, tandis que le sélénium, riche en avantages, est essentiel au recyclage de l’iode. Lorsque les taux de sélénium sont bas, la thyroïde travaille plus fort pour produire des hormones thyroïdiennes et le corps a du mal à transformer ces hormones en composés utilisables par les cellules.

Il est important de traiter les deux déficits afin de rétablir une santé thyroïdienne normale.

3. Grossesse

Selon le journal américain Pediatrics, environ un tiers des femmes enceintes aux États-Unis présentent une carence en iode. À l’heure actuelle, environ 15% seulement des femmes enceintes et allaitantes prennent des suppléments d’iode.

L’iode en supplément se présente généralement sous la forme d’iodure de sodium ou de potassium. Une carence sévère en iode est associée à un retard de croissance physique et mental, et même une carence marginale en iode peut altérer le fonctionnement du cerveau chez les nourrissons.

Une supplémentation peut inclure au moins 150 microgrammes d’iodure et utiliser du sel de table iodé. La prise combinée de suppléments et de nourriture devrait être comprise entre 290 et 1100 microgrammes par jour.

4. Fumée de tabac

La fumée de tabac contient un composé appelé thiocyanate. Les effets inhibiteurs du thiocyanate sur l’absorption d’iodure se font par inhibition compétitive du mécanisme de transport de l’iodure et peuvent être responsables de la réduction des concentrations.

La fumée de tabac peut également altérer la fonction thyroïdienne, notamment les métabolites de l’hydroxypyridine, la nicotine et les benzapyrènes. La fumée de tabac a non seulement un effet sur la fonction thyroïdienne mais peut également bloquer l’action des hormones thyroïdiennes.

5. Eau fluorée / eau chlorée

L’eau du robinet contient du fluor et du chlore, qui inhibent l’absorption de l’iode.

Dans une étude, des chercheurs ont utilisé le test d’intelligence de Wechsler pour déterminer le quotient intellectuel de 329 enfants âgés de 8 à 14 ans vivant dans neuf villages riches en fluorure et faiblement iodés et dans sept villages ne présentant que de faibles taux d’iode.

Les chercheurs ont découvert que le quotient intellectuel des enfants des villages riches en fluorure et pauvres en iode était inférieur à celui des villages à faible teneur en iode.

6. Aliments goitrogènes

La consommation de légumes crus de la famille Brassica (chou-fleur, brocoli, chou frisé, chou, soja, chou de Bruxelles) peut avoir un impact sur la fonction thyroïdienne car ils contiennent des goitrogènes, des molécules qui altèrent la peroxydase.

La cuisson à la vapeur de ces légumes crucifères jusqu’à ce qu’ils soient complètement cuits avant d’être consommés décompose les goitrogènes. Les personnes présentant une carence en iode sont à risque lors de la consommation de ces aliments.


Carence en iode : symptômes, causes et solutions

Apports journaliers recommandés en iode

Les valeurs nutritionnelles de référence (VNR) pour l’iode évoluent en fonction de l’âge et sont les suivantes :

  • 1 à 3 ans : 80 microgrammes par jour
  • 4 à 6 ans : 90 microgrammes par jour
  • 7 à 9 ans : 120 microgrammes par jour
  • 10 ans et plus : 150 microgrammes par jour
  • Femmes enceintes ou allaitantes : 200 microgrammes par jour.

D’autre part, une valeur limite supérieure de sécurité pour l’iode de 600 microgrammes par jour pour l’adulte a été établie par l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments).


Aliments riches en iode

Sur la base des microgrammes par portion et de la valeur nutritionnelle de référence (VNR) de 150 microgrammes par jour, les principales sources alimentaires d’iode comprennent :

  1. Algues : entières → 16 à 2 984 microgrammes (11% à 1989% de la VNR)
  2. Morue au four : 100 grammes → 99 microgrammes (66% de la VNR)
  3. Canneberge : 100 grammes → 90 microgrammes (60% de la VNR)
  4. Yaourt nature pauvre en gras : 1 tasse → 75 microgrammes (50% de la VNR)
  5. Pomme de terre au four : 1 moyenne → 60 microgrammes (40% de la VNR)
  6. Lait cru : 1 tasse → 56 microgrammes (37% de la VNR)
  7. Crevette : 100 grammes → 35 microgrammes (23% de la VNR)
  8. Haricots blancs : ½ tasse → 32 microgrammes (21% de la VNR)
  9. Œuf : 1 gros → 24 microgrammes (16% de la VNR)
  10. Pruneaux séchés : 5 pruneaux → 13 microgrammes (9% de la VNR).

Les algues sont l’une des meilleures sources de nourriture en iode mais leur contenu est très variable. Les exemples incluent les algues arame, kombu, wakame, varech et hijiki. Le varech contient la plus grande quantité d’iode de tous les aliments au monde.

Les fruits de mer, les produits laitiers (généralement dus à l’utilisation d’additifs alimentaires à base d’iode et d’agents assainissants iodophore dans l’industrie laitière) et les œufs sont d’autres bonnes sources d’iode.

Les produits laitiers, en particulier le lait cru et les produits céréaliers, sont les principaux contributeurs d’iode dans le régime alimentaire occidental. L’iode est également présent dans les préparations pour nourrissons et le lait maternel humain.

La teneur en iode des fruits et des légumes varie en fonction de la teneur en iode du sol, des pratiques d’irrigation et des engrais utilisés. Les concentrations d’iode dans les plantes peuvent varier dans un intervalle allant de 10 µg / kg à 1 mg / kg en poids sec.

Cette variabilité influe sur la teneur en iode des produits d’origine animale et de la viande, car elle affecte la teneur en iode des aliments que les animaux consomment.


Suppléments d’iode et sels iodés

Vous pouvez trouver des suppléments d’iode en pharmacie ou en ligne.

La plupart des suppléments de multivitamines / minéraux contiennent des formes d’iode (iodure de sodium ou iode de potassium). Des compléments alimentaires à base de varech (une algue marine) contenant de l’iode sont également disponibles.

Des programmes d’iodation du sel, également connus sous le nom d’iodation universelle du sel, sont mis en place dans plus de 70 pays, y compris la France, les États-Unis et le Canada, et 70% des ménages dans le monde utilisent du sel iodé.

Dans les années 1920, les fabricants ont commencé à ioder du sel de table dans l’intention de prévenir les carences en iode.

Dans le cadre d’une mesure de santé publique, le sel de table est utilisé en France comme vecteur d’enrichissement en iode (1860 µg / 100 g contre 1,8 µg / 100 g pour du sel non iodé). Aux États-Unis, le sel iodé contient 4500 µg d’iode / 100 grammes.


Effets secondaires possibles et précautions

Une surdose d’iode de plus de 2 000 milligrammes pourrait être dangereuse, en particulier chez les personnes atteintes de tuberculose ou de maladie rénale. Un excès d’iode pourrait provoquer un cancer de la thyroïde papillaire et une hyperthyroïdie plutôt que de la prévention.

Les femmes enceintes et les mères allaitantes doivent veiller à ne pas prendre d’iode, sauf à des doses spécifiquement prescrites.

Un bon équilibre est nécessaire car les organismes des personnes réagissent différemment aux doses. Les personnes ayant une maladie de Hashimoto, une thyroïdite ou des cas particuliers d’hypothyroïdie devraient consulter leur médecin afin de savoir quelle quantité d’iode, le cas échéant, devrait être prise au moyen d’une supplémentation adaptée.


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Bienfaits de l’iode sur la santé

1. Aide à contrôler le taux métabolique

L’iode influence grandement le fonctionnement de la thyroïde en contribuant à la production d’hormones directement responsables du contrôle du taux métabolique de base du corps.

Le taux métabolique assure l’efficacité des systèmes organiques de l’organisme et des processus biochimiques, notamment le cycle du sommeil, l’absorption des aliments et la transformation des aliments en énergie pouvant être utilisée.

Les hormones, comme la thyroxine et la triiodothyronine, influent sur la pression artérielle, le rythme cardiaque, la température corporelle et le poids.

Le taux métabolique de base est maintenu par le corps avec l’aide de ces hormones, qui jouent également un rôle dans la synthèse des protéines.

2. Aide à maintenir des niveaux d’énergie optimaux

L’iode joue un rôle vital dans le maintien de niveaux d’énergie optimaux du corps en utilisant les calories, sans leur permettre de se déposer sous forme de graisse en excès.

3. Aide à prévenir certains types de cancer

L’iode joue un rôle dans le renforcement du système immunitaire et induit l’apoptose, l’autodestruction de cellules cancéreuses dangereuses. Bien que l’iode aide à la destruction des cellules mutées, il ne détruit pas les cellules saines.

Des preuves démontrent la capacité des algues riches en iode à inhiber la croissance du développement de tumeurs au sein. Cela est confirmé par le faible taux de cancer du sein dans certaines parties du monde, en particulier au Japon, où les femmes consomment une alimentation riche en iode.

Si vous remarquez des changements dans votre tissu mammaire, cela pourrait être un signe de carence en iode.

Le brome joue également un rôle, car les recherches montrent que le brome est un cancérigène présumé, qui peut exacerber l’insuffisance en iode, car le brome rivalise avec l’absorption d’iode par la glande thyroïde et d’autres tissus (comme le sein).

4. Peut aider à éliminer certains produits chimiques toxiques

L’iode peut éliminer les toxines de métaux lourds comme le plomb, le mercure et d’autres toxines biologiques.

Les preuves accumulées suggèrent que l’iode présente de nombreux avantages extrathyroïdiens, notamment des fonctions antioxydantes, le maintien de l’intégrité de la glande mammaire ainsi que des propriétés antibactériennes, en particulier contre H. pylori, une infection bactérienne à l’estomac associée au cancer gastrique.

5. Renforce le système immunitaire

L’iode n’affecte pas que la thyroïde ; il fait beaucoup d’autres choses, y compris jouer un rôle important en tant que stimulant immunitaire.

L’iode est un capteur de radicaux libres hydroxyles qui stimule et augmente l’activité des antioxydants dans tout le corps afin de constituer une mesure de défense puissante contre diverses maladies, notamment le cancer et les maladies cardiovasculaires.

Des études récentes ont montré que l’iode protège directement les cellules cérébrales des rats des effets néfastes des radicaux libres en se liant aux acides gras de la membrane cellulaire, laissant ainsi moins de place aux effets néfastes des radicaux libres sur l’organisme.

6. Renforce la santé de la peau et des cheveux

Une peau sèche, irritée et rugueuse qui devient squameuse et enflammée est un signe courant de carence en iode.

L’iode contribue à la formation d’une peau, de cheveux et de dents en bonne santé. Il s’agit d’un oligo-élément important car une carence en iode peut entraîner une chute des cheveux.

7. Prévient le goitre

Une carence en iode est largement reconnue comme la principale cause de goitre. En fait, selon une méta-analyse établie en Chine, des valeurs plus basses de la concentration en iode dans les urines «sont associées à un risque accru de goitre et une carence en iode peut entraîner un risque accru de goitre».

Ajoutez du sel de mer, des fruits de mer, du lait cru et des œufs à votre alimentation pour éviter les carences en iode. C’est une façon d’agir de manière préventive contre l’hypertrophie de la thyroïde.

8. Aide à prévenir les problèmes de développement et de croissance chez les enfants

Des études ont montré qu’une carence en iode pendant la petite enfance et la grossesse peut interrompre le développement et la croissance du cerveau.

Les nourrissons sont plus susceptibles à la mortalité et au risque élevé de problèmes neurodégénératifs en cas de carence en iode, tels qu’une forme mentale d’incapacité connue sous le nom de crétinisme, des problèmes de fonction motrice, des troubles d’apprentissage et un faible taux de croissance.

En fait, selon une recherche publiée par des professeurs de l’Université de Sydney en Australie et de l’Institut fédéral de technologie en Suède, «les lésions cérébrales et le retard mental irréversible sont les troubles les plus importants provoqués par une carence en iode».

Il est difficile d’obtenir une lecture précise des taux d’iode, même si les médecins testent généralement les femmes pour dépister une carence en iode pendant la grossesse.

Les professionnels de la santé encouragent les femmes à augmenter leur supplémentation en iode et leur consommation d’aliments riches en iode pour prévenir ces carences.


Conclusion

L’iode est un oligo-élément et un composant essentiel des hormones thyroïdiennes, la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4). Ces hormones régulent les activités métaboliques de la plupart des cellules et jouent un rôle vital dans les processus de croissance et de développement précoces de la plupart des organes, en particulier du cerveau.

Une consommation insuffisante d’aliments riches en iode entraîne une production insuffisante de ces hormones, ce qui nuit aux muscles, au cœur, au foie, aux reins et au développement du cerveau.

Les symptômes de carence en iode comprennent dépression, perte de poids, peau sèche, maux de tête, léthargie ou fatigue, problèmes de mémoire, problèmes menstruels, hyperlipidémie, infections récurrentes, sensibilité au froid, insuffisance rénale, faiblesses musculaires et raideurs articulaires.

Les facteurs de risque de carence en iode comprennent une faible teneur en iode alimentaire, une carence en sélénium, la grossesse, la fumée de tabac, de l’eau fluorée et chlorée et des aliments contenant des goitrogènes.

L’apport journalier recommandé en iode est de 150 microgrammes par jour pour les adultes et les adolescents de plus de 10 ans tandis que les femmes enceintes ou qui allaitent devraient en consommer 200 mg par jour.

L’iode est bénéfique pour le corps en aidant à contrôler le taux métabolique, à maintenir une énergie optimale, à prévenir certains types de cancer, à éliminer les toxines, à renforcer le système immunitaire, à former une peau saine, à prévenir l’hypertrophie de la thyroïde et à entraver le développement et la croissance des enfants.

Carence en iode : symptômes, causes et solutions

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