Traiter le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) naturellement

Traiter le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) naturellement

 

Le syndrome des ovaires polykystiques, ou SOPK, est un trouble endocrinien qui affecte les femmes. Il se caractérise par des déséquilibres hormonaux, en particulier un excès d’androgènes (hormones sexuelles mâles) pouvant causer divers problèmes de santé.

Les ovaires peuvent développer des kystes, comme son nom l’indique, bien qu’ils semblent être le résultat de la maladie, pas la cause.

Le SOPK affecte le cycle menstruel et provoque des règles irrégulières ou inexistantes. Le SOPK est une cause fréquente d’infertilité féminine.


Symptômes du SOPK

En France, environ 7 femmes sur 100 sont touchées, et tout le monde n’éprouve pas les mêmes symptômes.

Les plus fréquents sont les suivants :

  • Menstruations irrégulières (connues sous le nom d’oligoménorrhée)
  • Pas de règles du tout (aménorrhée)
  • Peau grasse ou acnéique
  • Croissance de poils de type masculin, par exemple poils sur le visage (hirsutisme)
  • Amincissement des cheveux et perte de cheveux
  • Menstruations abondantes et prolongées (hyperménorrhée)
  • Prise de poids et obésité
  • Difficulté à tomber enceinte.

Causes du SOPK

Il est difficile de dire ce qui cause exactement le SOPK, bien que l’on pense qu’il possède un élément génétique.

Des études récentes révèlent que le SOPK pourrait être un trouble systémique, c’est-à-dire qu’il implique de nombreux organes et processus corporels et qu’il n’est pas uniquement lié au système reproducteur.

Les femmes atteintes de SOPK ont une résistance à l’insuline. Par conséquent, le corps produit plus d’insuline pour gérer la glycémie. Ce taux élevé d’insuline est responsable du SOPK en stimulant les ovaires à libérer davantage de testostérone.


Traitement pour les ovaires polykystiques

Il n’existe pas de traitement curatif contre le SOPK, bien que certains traitements permettent de réduire les symptômes et de réduire les risques pour la santé.

Prendre la pilule contraceptive a été efficace pour certaines femmes, mais cela ne convient pas à tout le monde et ne va pas aider à traiter l’infertilité, pour des raisons évidentes !

Les traitements topiques sont souvent recommandés pour les symptômes de l’acné et de l’excès de pilosité. Perdre tout excès de poids peut être utile, car cela aidera à réduire les taux élevés d’insuline.

Il existe des traitements chirurgicaux impliquant la destruction du tissu ovarien, mais il s’agit d’une procédure invasive qui ne règle pas le problème de la résistance à l’insuline.

1. Régime pauvre en sucre

Étant donné que la résistance à l’insuline est à l’origine du SOPK, il est recommandé de perdre du poids en excès et de suivre un régime pauvre en sucre.

Évitez la malbouffe et les collations sucrées, et optez pour des viandes maigres, des légumes, des légumineuses et des grains entiers pour empêcher la glycémie d’augmenter et de stimuler la production d’insuline.

2. Iode

L’iode est nécessaire à la production d’hormones dans le corps humain, les ovaires contenant la deuxième plus grande concentration d’iode dans tout le corps, juste derrière la thyroïde.

Le maintien d’un taux d’iode normal est important pour la santé des ovaires et un taux d’iode bas est fréquent chez les femmes atteintes du SOPK.

Manger des aliments riches en iode tels que les algues et le varech peut aider à maintenir de bons taux d’iode ou envisager de prendre un supplément est aussi une alternative.

Les suppléments de varech fournissent les taux d’iode essentiels à la régulation de la production d’hormones par l’organisme.

3. Acides gras essentiels

Les huiles oméga-3 peuvent aider à favoriser la perte de poids, aider à équilibrer les hormones et créer un environnement sain pour la conception.

Les poissons gras, les graines de lin et les noix sont riches en oméga-3, ou vous pouvez essayer de prendre un complément alimentaire.

4. Vitamine D

Cette vitamine essentielle joue un rôle important dans le métabolisme du glucose. Des études ont montré une nette amélioration chez les femmes atteintes du SOPK qui ont des cycles menstruels irréguliers.

En moyenne durant différentes études, chez 7 femmes sur 9, les règles sont revenues à la normale après 3 mois de supplémentation en vitamine D.

La vitamine D est généralement fabriquée par notre corps en réaction au soleil, mais pendant les mois d’hiver peu ensoleillés, une supplémentation peut être nécessaire. Vous pouvez trouver de la vitamine D sous forme de comprimés en pharmacie ou en ligne.

Traiter le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) naturellement

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