La bonne nouvelle est que la plupart des costochondrites disparaissent généralement après quelques semaines. Cependant, il existe des moyens d’aider à gérer les symptômes, en particulier la douleur, pour rendre la maladie plus supportable.
Votre médecin peut vous prescrire des médicaments, mais méfiez-vous de leurs effets secondaires. Parmi les médicaments classiques recommandés par les médecins pour soulager la costochondrite, citons :
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ceux-ci comprennent l’ibuprofène ou le naproxène sodique, ou d’autres variétés plus puissantes.
- Antidépresseurs. L’amitriptyline, antidépresseur tricyclique, est souvent utilisée pour contrôler la douleur chronique, en particulier si elle vous fait perdre du sommeil.
- Opioïdes. Des médicaments à la codéine, tels que l’hydrocodone / acétaminophène ou l’oxycodone / acétaminophène, peuvent être prescrits pour soulager les douleurs aiguës.
- Antalgiques. Un exemple est la gabapentine, qui peut être utilisée pour contrôler la douleur chronique.
Cependant, notez que ces médicaments entraînent certains effets secondaires. Par exemple, les AINS sont connus pour endommager les reins et la muqueuse de l’estomac, alors que les opioïdes sont susceptibles de créer une dépendance.
Parallèlement, les antidépresseurs ont été associés à un risque accru de développer un trouble bipolaire. Par conséquent, vous devriez d’abord opter pour des options de traitement plus sûres contre la costochondrite.
Comment traiter naturellement la costochondrite ?
Traiter la douleur associée à la costochondrite peut être aussi simple que de modifier vos habitudes de vie. Voici quelques moyens de base pour favoriser la guérison :
1. Reposez-vous suffisamment
Permettre à votre corps de guérir est essentiel pour soulager la costochondrite. Trouvez une position de repos qui vous met à l’aise et n’aggrave pas votre état. Détendez-vous et pratiquez une respiration calme et silencieuse.
2. Évitez les activités qui nécessitent des mouvements brusques ou qui exercent une forte pression sur la poitrine
Vous devrez peut-être abandonner des sports comme le football, le basketball, le tennis, le golf ou le karaté jusqu’à ce que votre état s’améliore et que la douleur disparaisse complètement.
3. Utilisez un traitement par la chaleur ou par le froid
Appliquez une compresse chaude ou un coussin chauffant sur la zone douloureuse plusieurs fois par jour. Assurez-vous que la chaleur est basse. Vous pouvez également utiliser la thérapie par la glace pour ce type de douleur.
4. Essayez des remèdes à base de plantes
Certaines plantes ont des propriétés à la fois analgésiques (anti-douleur) et anti-inflammatoires qui pourraient être utiles pour le traitement de la costochondrite.
Certains exemples incluent l’arnica, la camomille, le fenouil, le gingembre, le gotu kola, le ginseng, le kava kava, la griffe du diable et la passiflore, entre autres.
5. Pratiquez des exercices d’étirement pour la costochondrite
Bien que la costochondrite puisse être déclenchée par des activités physiques intenses, sachez que certains exercices, en particulier les étirements, peuvent avoir un effet soulageant sur cette affection.
Une étude a montré que les patients traités par AINS, injections anesthésiques ou stéroïdes ne trouvaient aucun soulagement tant que leurs exercices d’étirement n’étaient pas ajoutés à leur protocole de traitement.
Les étirements sont simples. Les étirements impliquent de tenir un bras plié surélevé avec l’avant-bras parallèle au mur et de tordre doucement le corps dans le sens opposé pour ouvrir la poitrine et soulager les tensions sur les muscles de la poitrine. Les exercices sont répétés des deux côtés, plusieurs fois par jour pour diminuer la douleur.
Conclusion
Si vous avez essayé toutes ces options et que vous ne ressentez toujours aucun soulagement de votre costochondrite, vous devrez peut-être consulter votre médecin pour savoir si des méthodes plus radicales pourraient s’avérer nécessaires.
L’ablation chirurgicale du cartilage douloureux en est un exemple. Toutefois, sachez que cette procédure est invasive et comporte ses risques propres.
