Le trèfle rouge est une plante répandue qui pousse à l’état sauvage dans de nombreuses régions du monde, y compris en France. Également connu sous le nom latin de Trifolium pratense, le trèfle rouge est traditionnellement apprécié des agriculteurs.
En effet, en tant que membre de la famille des légumineuses, il contribue à augmenter la teneur en azote du sol, stimulant ainsi la croissance d’autres cultures. Il est également largement utilisé comme aliment pour animaux.
Il existe un certain nombre de trèfles différents, tous dotés de feuilles vertes, la partie «rouge» du nom faisant référence à la couleur des fleurs. Cependant, le trèfle rouge est de plus en plus réputé pour ses bienfaits potentiels sur la santé.
Maintenant disponible sous forme de complément alimentaire, il est censé aider à soulager de nombreux symptômes de la ménopause, ainsi qu’à réduire le risque de maladie cardiovasculaire.
Bienfaits du trèfle rouge sur la santé
Des études suggèrent que les symptômes de la ménopause sont beaucoup plus fréquents dans les pays occidentaux qu’en Asie.
Certains experts affirment qu’entre 10 et 20% des femmes asiatiques signalent des bouffées de chaleur, par exemple, tandis que plus de 70% des femmes en Europe et aux États-Unis en souffrent.
Il a donc été suggéré que les différences de régime alimentaire pourraient être responsables, en particulier la prévalence du soja dans les régimes asiatiques.
Les ingrédients actifs du soja sont appelés isoflavones, mais il est aussi de plus en plus évident que le trèfle rouge peut être encore plus bénéfique pour les symptômes de la ménopause.
1. Bouffées de chaleur
Le trèfle rouge peut aider à atténuer les symptômes de la ménopause tels que les bouffées de chaleur.
Pendant la ménopause, les taux d’œstrogène dans le corps commencent à baisser. Ceci, à son tour, peut mener à une gamme de troubles de santé désagréables, les plus courants étant les bouffées de chaleur.
Les bouffées de chaleur peuvent survenir à tout moment de la journée, mais lorsqu’elles sont expérimentées au lit, elles sont souvent appelées «sueurs nocturnes».
On pense que la chute des taux d’œstrogènes chez les femmes ménopausées a un impact sur la circulation du sang dans le corps. Lorsque les vaisseaux sanguins se dilatent, du sang plus chaud afflue, créant l’expérience d’une bouffée de chaleur.
Traditionnellement, ces symptômes sont traités avec un traitement hormonal substitutif (THS), dans lequel les taux d’œstrogène sont artificiellement augmentés pour contrecarrer les symptômes de la ménopause.
De tels traitements, bien qu’efficaces, ne sont cependant pas sans risques. De nombreux scientifiques, par exemple, pensent que la surexposition à l’œstrogène est un facteur majeur contribuant au développement du cancer du sein.
Le trèfle rouge, cependant, pourrait bien représenter une solution alternative sans effets secondaires potentiellement risqués.
Les isoflavones sont remarquables car elles imitent l’œstrogène et se lient efficacement aux nombreux récepteurs d’œstrogène présents dans le corps de la femme. On pense que cela peut réduire la fréquence et la gravité des bouffées de chaleur.
La raison pour laquelle le trèfle rouge a tellement gagné en popularité récemment est que son analyse chimique révèle qu’il contient deux types d’isoflavones de plus que le soja.
Connues sous les noms de «formononétine» et de «biochanine», certaines études suggèrent que de telles isoflavones peuvent réduire les bouffées de chaleur chez environ deux tiers des femmes.
Au cours d’une étude, des chercheurs ont prescrit à 109 femmes ménopausées souffrant de bouffées de chaleur soit 80 mg d’isoflavones de trèfle rouge, soit un placebo, pendant une période de six mois. Les symptômes de la ménopause ont été mesurés tout au long de l’étude.
Les données ont indiqué une réduction de 73% des bouffées de chaleur et une amélioration de 75% des symptômes en général. Ceci en comparaison d’une amélioration de 8% chez les participants prenant le placebo.
Dans une autre étude, 30 femmes présentant au moins 12 bouffées de chaleur par jour ont reçu 80 mg d’isoflavones ou un placebo par jour.
Le groupe ingérant régulièrement des isoflavones a connu une diminution de 44% du nombre de bouffées de chaleur par rapport au groupe placebo.
Vous pouvez trouver des compléments alimentaires de trèfle rouge en pharmacie ou en ligne.
2. Anxiété et dépression
Les changements physiques associés à la ménopause peuvent également avoir des effets sur l’humeur générale et les perspectives, les sentiments d’anxiété ou de dépression étant particulièrement fréquents.
Une autre étude a donc évalué l’impact du trèfle rouge sur la santé mentale. Après une période de 90 jours, il a été constaté que le groupe du trèfle rouge affichait une réduction de 76% des sentiments d’anxiété et de 78% des symptômes dépressifs.
3. Contrôle du cholestérol
Alors que le trèfle rouge a peut-être davantage attiré l’attention en raison de son potentiel d’assistance pour les personnes ménopausées, de nombreuses preuves suggèrent qu’il pourrait avoir des effets positifs sur le taux de cholestérol.
Comme le cholestérol est étroitement lié au risque de maladie cardiovasculaire, il se peut que des suppléments de trèfle rouge réduisent notre sensibilité à cette maladie potentiellement mortelle.
Le cholestérol est naturellement présent dans le corps et constitue un élément important des parois cellulaires. Il est également consommé dans le régime alimentaire, avec des aliments transformés contenant des taux particulièrement élevés.
Il est important de comprendre que le cholestérol en soi n’est pas mauvais pour la santé. Il est parfaitement naturel et lorsque les différents types de cholestérol cohabitent en équilibre, aucun problème ne devrait se poser.
Les problèmes surviennent lorsque les concentrations deviennent déséquilibrées. Dans sa forme la plus simple, il existe deux types de cholestérol : le «mauvais» cholestérol et le «bon cholestérol».
Des taux de cholestérol sains peuvent être atteints soit en diminuant les taux de mauvais cholestérol dans le corps, soit en augmentant le bon cholestérol. Ce faisant, le bon équilibre est atteint.
Des études menées sur des isoflavones provenant de différentes sources végétales semblent suggérer qu’elles agissent de manières assez différentes.
Alors que les isoflavones de soja semblent réduire les taux de «mauvais» cholestérol, le trèfle rouge, en revanche, semble augmenter les taux de «bon» cholestérol. Le résultat final est en grande partie identique : un bon équilibre en cholestérol.
Dans une étude portant sur 46 hommes et 34 femmes, la biochanine (une des isoflavones présentes dans le trèfle rouge mais pas dans le soja) a entraîné une amélioration de 9,5% du taux de cholestérol global, mais il est intéressant de noter que le changement était considérablement plus important chez les hommes que chez les femmes.
Une dernière étude intéressante sur l’impact du trèfle rouge sur le cholestérol a franchi une étape supplémentaire en analysant son impact sur la pression artérielle, un autre facteur de risque de complications cardiovasculaires.
Les scientifiques en question ont constaté que les personnes traitées avec 50 mg d’isoflavones de trèfle rouge voyaient une réduction saine de leur pression artérielle systolique et diastolique.
4. Propriétés antioxydantes
Apparemment sans lien avec le contenu en isoflavones du trèfle rouge, il a été prouvé qu’il contient un riche éventail de polyphénols ayant des propriétés antioxydantes potentielles.
Des analyses de la teneur en polyphénols ont montré que le trèfle rouge contenait une quantité impressionnante de 153 mg / g par rapport aux 18 mg / g pour le soja.
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont des composés généralement libérés à la suite d’une combustion.
Par exemple, les personnes vivant à proximité de centrales électriques seraient exposées à des taux particulièrement élevés de HAP, tandis que le tabagisme passif est une autre cause courante.
Malheureusement, compte tenu de la fréquence des HAP dans l’air qui nous entoure, ils ont également été associés à un certain nombre de cancers, notamment ceux du poumon, de la vessie et du foie.
On pense que ces HAP endommagent l’ADN des cellules normales, permettant ainsi aux cellules cancéreuses de proliférer.
Fait intéressant, des études ont démontré que les isoflavones présentes dans le trèfle rouge avaient un impact positif sur ce processus. Les scientifiques ont constaté que la biochanine (une des isoflavones présentes dans le trèfle rouge) inhibait la réaction normalement provoquée par ces toxines.
En conclusion, les scientifiques ont affirmé que «l’isoflavone de trèfle rouge pourrait offrir une protection contre les dommages à l’ADN induits par les hydrocarbures aromatiques polycycliques».
Posologie recommandée
Il n’existe pas encore de directives officielles concernant la quantité de trèfle rouge à prendre pour ressentir des effets bénéfiques.
Cela dit, la plupart des études ayant constaté des effets positifs sur la santé ont utilisé quotidiennement entre 50 et 80 mg de trèfle rouge.
Il convient de souligner que les études suggèrent que l’impact bénéfique du trèfle rouge peut varier en fonction des conditions de culture.
Par exemple, les experts ont noté que le trèfle rouge cultivé dans des conditions humides tend à avoir une teneur en isoflavones très différente de celle cultivée dans des conditions sèches.
Par conséquent, si vous décidez d’essayer le trèfle rouge, il est important de l’acheter auprès d’un fournisseur renommé utilisant des ingrédients soigneusement standardisés.
Il n’existe actuellement aucune preuve permettant de déterminer quels taux pourraient être sans danger chez les enfants ou les femmes enceintes. Par conséquent, jusqu’à ce que davantage de données soient fournies, ces groupes devraient probablement éviter de prendre du trèfle rouge par précaution.
Les compléments alimentaires ne doivent être pris que sous la supervision d’un professionnel de la santé qualifié, afin d’éviter tout effet indésirable avec les médicaments existants.
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Effets secondaires et interactions médicamenteuses
Les études publiées à ce jour suggèrent que le trèfle rouge est généralement assez sûr.
Une analyse intitulée «Isoflavones de trèfle rouge et de soja – Évaluation de la sécurité in vitro» visait à évaluer les risques potentiels pour la santé.
Les chercheurs ont cultivé différentes souches de cellules cancéreuses et ajouté des isoflavones de trèfle rouge pour surveiller tout impact. Les experts ont conclu que «les isoflavones peuvent être considérées comme des composés sûrs».
Une autre considération à prendre en compte dans le traitement de la ménopause concerne la perte de densité minérale osseuse souvent constatée. Les changements dans les taux d’œstrogènes peuvent être reflétés par l’apparition de l’ostéoporose, qui peut affaiblir les os et augmenter le risque de fractures.
Une étude dans laquelle des femmes ménopausées ont reçu 43 mg de trèfle rouge pendant une période prolongée de 12 mois a révélé «qu’il n’existait aucun effet significatif du traitement sur le contenu minéral en os de la hanche ou la densité minérale osseuse».
Cela suggère encore que le trèfle rouge est sans danger.
Conclusion
Le trèfle rouge est une plante répandue qui pousse à l’état sauvage dans de nombreuses régions du monde.
Des études ont montré qu’il contient des taux particulièrement élevés de composés chimiques appelés «isoflavones». Celles-ci, à leur tour, se comportent comme des œstrogènes dans le corps et sont donc censées aider à réduire les symptômes de la ménopause.
À ce jour, les études suggèrent que le trèfle rouge semble sans danger et qu’à des doses appropriées, il pourrait également contribuer à normaliser le taux de cholestérol dans l’organisme.
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